Tous ces corbeaux qui tourbillonnent Ce grand mur froid de la prison La route où l'on ne voit personne Ce lourd silence à l'horizon Dites, monsieur le factionnaire Peuvent-ils vivre au fond d'un cachot ? Lui qui connut des nuits si claires Lui qui connut des jours si beaux {Refrain :} Il porte le numéro treize Treize, le chiffre du bonheur Pourquoi fallait-il qu'il me plaise Qu'il prenne à jamais tout mon cœur ? Dites-lui qu'à chaque seconde En pensant à lui je l'attends Qu'en somme il n'est pas seul au monde Et que mon amour le défend Dites-lui que je lui pardonne Donnez-lui ce billet de moi Vous me plaignez ? Je vous étonne ? Vous refusez, c'est votre droit Si votre regard me méprise Moi, je vous hais et je vous plains Pardon... Ce qu'on dit de bêtises Quand d'amour le cœur est trop plein ! {au Refrain} Quel est cette cloche qui tinte Avec un son grêle et lassé ? Elle gémit comme une plainte Comme un vrai glas des trépassés Osez me regarder en face Pourquoi vous détourner ainsi ? D'un air de pitié qui me glace C'est bien, j'ai compris... c'est fini Il porte le numéro treize Treize, le chiffre du malheur La cloche résonne et s'apaise Gravant son écho dans mon cœur En faisant ce soir votre ronde Dites-lui pour moi simplement Que bien que restant seule au monde Je n'aurai jamais d'autre amant