Passer sans encombre l’enfance, moyen partout en classe, pour la forme, la crise d’adolescence pour que jeunesse se passe : c’est par paresse qu’on joue le révolté, pour un seul qui se dresse, mille ne font que simuler. Rouler deux - trois pelles en vitesse, par devoir avoir son bac, et puis découvrir la fesse avec une copine de fac : c’est en vitesse que l’on veut s’initier, là voilà qui se baisse pour t’aimer... ... à genoux, à genoux, à genoux, à genoux : si tu n’as pas d’audace, ne reste pas debout. Et pour que la vie ait un sens, devoir la vivre à deux dans une bien courtoise attirance ; l’amour, c’est dangereux : c’est en vitesse que l’on veut s’intégrer, le cœur tenu en laisse et les lèvres muselées. Se trouver une place d’importance, être un vrai professionnel, savoir prévoir les vacances et le tiers provisionnel : c’est par paresse que l’on va travailler, il y a plus de noblesse à vivre couché... ... qu’à genoux, à genoux, à genoux, à genoux : si tu n’as pas d’audace, ne reste pas debout. Puis s’assurer une descendance moyenne partout en classe, qui fera sa crise d’adolescence pour que jeunesse se passe. Par la trique ou la caresse, on saura les dresser, le cœur tenu en laisse et l’échine courbée... ... à genoux, à genoux, à genoux...