On m'a donné un bout d'bois et du fil Des sourires, des larmes, des trucs utiles Mais si futiles pour certains Pour moi, c'est du pain pendant la guerre La terre d'asile pour mon lutin Un conte de fée pour les oreilles Mon monde merveilleux, ma citadelle Et assis devant vous et voir vos yeux qui brillent C'est un bisou dans l'cou, j'suis Robinson J'suis Robinson et vous mon île Et j'méchoue souvent quand j'vous ai quittés Mais mon bateau est costaud et mes proches Mes proches savent ramer Alors j'te serre, j'te serre J'te serre dans mes bras Car tu es pour moi Comme la femme que j'aime Ce frisson dans les veines Ce frisson dans les veines L'antidote à ma peine Et l'clown triste ou marrant qui s'cache à l'intérieur Fait couler son maquillage, il transpire Il transpire, Non, il pleure Il pleure de joie le bougre De voir qu'il y a des heures Où la vie est aussi belle Que le pétale d'une fleur J'espère qu'vous suivrez et qu'mon flot restera Restera ce petit oiseau dans vos soirs de pourquoi Car dans les miens vous savez C'est aussi à vous qu'je pense, Vous êtes ma petite boussole Dans mes soirs d'pannes de sens, L'étoile pour ce berger perdu, La voile de ce marin Sans qui il n'est plus Alors j'te serre, j'te serre J'te serre dans mes bras Car tu es pour moi Comme la femme que j'aime Ce frisson dans les veines Ce frisson dans les veines L'antidote à ma peine Oui, la vie est injuste Mais elle est belle avec vous Et tout ça, c'était juste Le petit cri d'un grand fou Qui dit qu'avec nos cœurs, Nos cœurs dans la main, On s'fait des cicatrices, On s'fait des cicatrices, Mais qu'est-ce qu'on s'fait du bien Alors moi j'te serre, j'te serre J'te serre dans mes bras Car tu es pour moi Comme la femme que j'aime Ce frisson dans les veines Ce frisson dans les veines