J'ai ton nom, ton adresse J'ai vu ta tête dans la presse J'irai ou tu restes Avec une lame dans ma veste. Une lame dans ma veste, chez toi je me poste Te piste et t'accoste Et ensuite te moleste Te frappe, te brusque Tu flippes et tu masques La pisse dans ton froc Et t'agrippes à mes basques Passe tous mes disques Ou sinon je te confisque Ces bijoux grotesques Et les dents qu'il te reste J'insiste et ajuste Ma lame dans ton buste Ne fais plus un geste Ouais, je sais c'est injuste Tu pleures ? T'es triste ? Qui parle de désastre ? Quoi ? Ton parrain est ministre ? Je m'en tape complètement Quand je veux je te dévaste Avec ces grandes calottes que je t'administre Putain d'opportuniste, quasi-esclavagiste Toi, t'es qui pour me rayer de la play list ? Tu disais comme ça que mon rap est néfaste Tiens prends ça c'est lui qui t'encastre. J'ai ton nom, ton adresse J'ai vu ta tête dans la presse J'irai ou tu restes Avec une lame dans ma veste. Et à l'improviste à ton taf je m'incruste Tu cries, tu résistes Mais trop tard, tu dégustes Petit journaliste de mon cul tu t'offusques Mais je t'avais dit quand tu veux je te débusque T'as pris trop de risques en critiquant mes textes Mon style, ma voix, mon crew, ma caste T'as fait l'humouriste et maintenant je te séquestre Regarde quel contraste T'as l'air moins enthousiaste Ne fais pas l'autiste car ceci n'est qu'un zeste Un aperçu modeste des techniques que je teste Depuis plusieurs mois tu étais sur ma liste Je t'ai laissé ta chance, allez sois réaliste. J'ai ton nom, ton adresse J'ai vu ta tête dans la presse J'irai ou tu restes Avec une lame dans ma veste. Hé toi l'artiste, le grand, le robuste Oui, oui, toi là bas appuyé sur l'arbuste Tu veux jouer les rustres mais si tu persistes Je te blesse à l'aide de l'instrument de ton bassiste On dit que tu pestes contre moi, me déteste Et raconte partout que je suis intégriste Parce que j'aime le rap de puristes qui empeste Non pas ton sale son fait avec des choristes Hé qu'est-ce qui se passe ? Où t'as mis ton vice ? T'as plus de face et en plus y'a ton corps qui se crispe Et puis tu rouspètes car tu prends une vraie rouste Mais fais pas la tête si tu veux fais mes boosts Ouste, glisse, oui, le monde est vaste Ramasse ton pianiste et son vieux leust' de rasta Avant que je te déleste de tes bagues de ton poste, de ta veste Et te laisse en galère, gare de l'est. J'ai ton nom, ton adresse J'ai vu ta tête dans la presse J'irai ou tu restes Avec une lame dans ma veste.