LES JARDINS OUVRIERS s'changeaient branche branche des oiseaux le dimanche, les maisons se parlaient. Ca sentait le bb, les drages, les baptmes, l'amour, les chrysanthmes, le propre et les abbs. Des illusions, ils en avaient plein leurs armoires, plein leurs greniers qu'ils transmettaient par testament leurs enfants. Ca s'envolait comme un ballon, c'tait sucr comme un bonbon, c'tait pas vrai, mais c'tait bon, LES ILLUSIONS. LES JARDINS OUVRIERS c'tait de la verdure, un zeste de nature o le soleil brillait. Elle qui reprisait, lui, qui fumait sa pipe, a faisait des quipes le coeur qui se taisait mais, LES ILLUSIONS, ils les dansaient sous les lampions, sur les pavs, dans la mitraille des trilles des accordons, les mois, les premiers frissons, les fleurs mortes et les papillons, ficels dans les botes en carton vos illusions. LES JARDINS OUVRIERS s'changeaient branche branche, des oiseaux le dimanche, mais... les maisons parlaient quand tu aimais les jeux de Rimbaud, de Verlaine, par derrire les persiennes, on te montrait des yeux. LES ILLUSIONS, c'tait au fond un parfum qui sentait pas bon comme ces fleurs qui poussent au milieu des chardons. Les rumeurs battaient aux balcons comme le vent et les chansons, a rend heureux, mais a rend con: LES ILLUSIONS