Elle s'appelait Concepción Et avait besoin d'affection Elle avait un chum en prison Parce qu'il jouait trop bien du gun Concepción L'autre s'appelait Ramón Et conduisait un gros camion Il rôdait autour d' la maison En fumant un drôle de gazon Par un soleil brûlant du Jour de l'An Le gros Ramón fit irruption dans la maison Tout en fumant et en crounchant des p'tits piments Il lui ôta son caleçon Pour lui offrir son corazón Elle s'appelait Concepción Et avait besoin d'affection Elle avait un chum en prison Parce qu'il jouait trop bien du gun Concepción Attention... on sonne, on sonne C'était Pistolio Cabalero, L'autre amoureux de Concepción, Et le roi, le grand roi des pistoleros Qui fêtait sa libération Il sonne, il sonne, il sonne, il sonne, il sonne, il sonne... Toujours pas d' réponse; il défonce En finissant son quarante onces Elle s'appelait Concepción Et avait besoin d'affection Pendant qu'elle était sous Ramón Pistolio entra dans l' salon... Déception! Il aperçut sur le divan Le caleçon blanc et les piments - Ay! Ay! Ay! Ay! Ay! Ay! - Et sous le hamac du balcon - Ouille! Ouille! Ouille! Ouille! Ouille! Ouille! ... Barnac! - Le menton bien rond de Ramón - Ay! Ay! Ay! Ay! Ay! Ay! - Pistolio n'avait pas son gun Ramón sortit son couteau Pistolio cassa son goulot Ramón trouvait ça moins l' fun Il y eut une grande révolution - Révolution! Révolution! Révolution! Révolution! Révolution! - Les deux tombèrent du balcon Et se cassèrent la colonne Elle s'appelle Concepción Et a grand besoin d'affection Il ne vient plus jamais personne Pour lui offrir son corazón Concepción