Loin dans l'infini, s'étendent Les grands prés marécageux. Et pas un seul oiseau ne chante Dans les arbres secs et creux. Ô ! Terre de détresse Où nous devons sans cesse Piocher Ô ! Terre de détresse Où nous devons sans cesse Piocher Bruit de pas et le bruit des armes Sentinelles jour et nuit Et du sang, des cris et des larmes La mort pour celui qui fuit Ô ! Terre de détresse Où nous devons sans cesse Piocher Ô ! Terre de détresse Où nous devons sans cesse Piocher Mais un jour dans notre vie Le printemps refleurira Libre alors. Ô ! Ma patrie Je dirai : tu es à moi ! Ô ! Terre d'allégresse Où nous pourrons sans cesse Aimer Ô ! Terre d'allégresse Où nous pourrons sans cesse Aimer Ô ! Terre d'allégresse Où nous pourrons sans cesse Aimer