Soun' soun' soun' soun' soun' babaé Soun' soun' soun' soun' soun' babaé Au fond des bois dans un pays lointain Chantait, chantait le rossignol cubain Une fille pleurait, pleurait Une fille pleurait, pleurait "Celui que j'aime ne veut pas m'aimer Jamais, jamais il ne m'a regardée" Soun' soun' soun' soun' soun' babaé Rossignol se mit à parler "Les pleurs ne sont pas faits pour tes beaux yeux Je veux savoir ton cœur toujours joyeux" D'un coup d'aile il s'est envolé D'un coup d'aile il s'est envolé Le clair matin s'éveillait tout d'argent Quand il revint sur un nuage blanc Soun' soun' soun' soun' soun' babaé "J'ai vu celui que tu pleurais Tu vas savoir pourquoi jamais, jamais Il n'a pu deviner que tu l'aimais Ses yeux n'ont jamais vu le ciel Ni le feu, ni l'eau qui ruisselle Et c'est ma voix qui a guidé ses pas Vers ton amour qui le protégera" Soun' soun' soun' soun' soun' babaé La forêt s'est illuminée Pour le garçon, l'amour aux doigts de fée A fait briller le plus beau ciel d'été Pour toujours ils se sont aimés Et depuis la légende est née "Qui entendra le rossignol cubain Saura qu'il connaîtra l'amour demain" Soun' soun' babaé !