C'est dans le fond d'une bouteille, Qu'aujourd'hui je me réveille, j'ai dû perdre pied J'ai beau crier à tue-tête Que c'est ici que j'arrête Pas le moindre écho d'un ami proche, Le cœur en téflon Plus rien dans les poches, une main sur le front Et l'autre qui s'accroche au bout d'un crayon Dans une langue de pioche, j'ai coupé les ponts Et je rampe de désert en désert Aucune parcelle d'idée claire, des clous dans les tempes La gorge en éponge, la tête en cap de roche Dans une escalade de mensonges Pas le moindre écho d'un ami proche, le cœur en téflon Plus rien dans les poches, une main sur le front Et l'autre qui s'accroche au bout d'un crayon Dans une langue de pioche, j'ai pété les plombs... Si je colle mes yeux sur le verre vert je vois au travers un vieux film en noir et blanc Dans lequel je marche sur un fil de fer traversant la grande bouche d'un volcan Dans le ciel de cendre un escadron de vautours me retourne des cris de mort qui cassent les dents Si seulement je pouvais m'en défaire Sans replonger dedans.... Pas le moindre écho d'un ami proche, le cœur en téflon Dans une langue de pioche, j'ai coupé les ponts Mais aujourd'hui je lance ma bouteille à la mer Peut-être une dernière chance avant l'prochain verre