Il pleurait des moussons tranquilles Et des reproches et des regrets Sur les tôles ondulées de l'île J'aurais jamais dû te quitter Un chat sans race s'étirait Sur le piano du Regalty En griffant des accords secrets Aux embruns de mélancolie. {Refrain :} Mais c'est toujours le même tango Qui remue le Ciel et la Terre Et fait que l'on est tous égaux Devant l'amour et l'éphémère Mais c'est toujours le même tango Qui se danse un pas en arrière Et fait se cambrer les égos Les soirs de dernières. Tant de pièges d'amour déjoués Pour se retrouver un matin Comme le piano, désaccordés Côté cœur et côté jardin Dans une vieille chanson d'exil Un bandonéon fatigué Parlait de lumières et de villes Qui l'avaient un jour vu briller. {au Refrain, x2}