Qu'il vienne, qu'il vienne Le temps dont on s'éprenne J'ai tant fait patience Qu'a jamais j'oublie Craintes et souffrances Aux cieux sont parties Et la soif malsaine Obscurcit mes veines Qu'il vienne, qu'il vienne Le temps dont on s'éprenne Telle la prairie A l'oubli livrée Grandie, et fleurie D'encens et d'ivraies Au bourdon farouche Des sales mouches Qu'il vienne, qu'il vienne Le temps dont on s'éprenne