Que mes draps se souviennent de nos matins livides Que le sang de mes veines se fige ou bien se vide Que mes doigts ne retiennent que l'odeur de ta peau Que mon corps t'appartienne bien au-delà des mots Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai. Je t'oublierai, je t'oublierai. Que tout autour de moi, ils se souviennent de toi Je t'oublierai, je t'oublierai. Que mes pieds se souviennent du sable où tu marchais Que ta voix me revienne dans un supermarché Que la télévision me renvoie ton regard Qu'on appelle ton prénom dans un aérogare Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai. Je t'oublierai, je t'oublierai. Que tout autour de moi, ils se souviennent de toi je t'oublierai, je t'oublierai. La lune et le soleil se souviendraient de toi. Comment veux-tu que moi, tout à coup, je t'oublie ? Même si, dans mon sommeil, je te touche, je te vois Je ne reconnais pas le jour d'avec la nuit. Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai. Je t'oublierai, je t'oublierai. Que tout autour de moi, ils se souviennent de toi je t'oublierai, je t'oublierai. Rien ne s'ra plus pareil après t'avoir aimé. Je ne reconnais pas les lieux où l'on allait. Tes yeux ont mis le feu à mes rêves, mes envies Et tu as détourné la ligne de ma vie. Que les néons des villes te donnent rendez-vous Dans des bars où les filles sont pareilles partout Et que les grands murs blancs de mon appartement Se referment sur moi comme un cinérama. Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai. Je t'oublierai, je t'oublierai. Que tout autour de moi, ils se souviennent de toi Je t'oublierai, je t'oublierai. Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai. Je t'oublierai, je t'oublierai. Que tout autour de moi, ils se souviennent de toi Je t'oublierai, je t'oublierai. Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai. Je t'oublierai, je t'oublierai. Que tout autour de moi, ils se souviennent de toi Je t'oublierai, je t'oublierai.