Évora, Évora Évora, Évora Évora, Évora Évora, Évora Les effluves de rhum dans ta voix, me font tourner la tête Tu me fais danser du bout des doigts, comme tes cigarettes Immobile, comme à ton habitude, mais es-tu devenue muette ? Ou est-ce à cause des kilomètres, que tu ne me réponds plus ? Évora, Évora, tu ne m'aimes plus ou quoi ? Évora, Évora, après tant d'années Évora, Évora, une de perdue, c'est ça ? Évora, Évora, je te retrouverai, c'est sûr Souviens-toi de la première fois, où nos regards s'étaient croisés Même que ton oeil disait merde à l'autre, surtout à moi Mais pourquoi moi, alors que les autres te trouvaient bien trop laide Peut-être que moi je suis trop bête, mais je sais t'écouter Évora, Évora, tu ne m'aimes plus ou quoi ? Évora, Évora, après tant d'années Évora, Évora, une de perdue, c'est ça ? Évora, Évora, je te retrouverai, c'est sûr Ave Cesária, chapeau pour la route à pieds Nue est, et nue était, diva aux pieds nus, restera Et à vie Cesária, et à la mort aussi Aux brigades, tu embrigadas des millions de soldats dans ta patrie Donc garde à vous Cesária, tu nous as tous quand même bien eus Ah tout le monde te croyait disparue, mais tu es revenue Sacrée Cesária, quelle belle leçon d'humilité Malgré toutes ces bouteilles de rhum, tous les chemins mènent à la dignité Évora, Évora, tu ne m'aimes plus ou quoi ? Évora, Évora, après tant d'années Évora, Évora, une de perdue, c'est ça ? Évora, Évora, je te retrouverai, c'est sûr Oh Sodade...