Sortez de ma tête, ô manoirs moisissants Où devaient se passer d'étranges adultères En des temps tristes en Angleterre Le vent Sortez de ma tête, gentilles écolières Qui jouiez à cache-cache dans la clairière Et reveniez vers le grenier sombre À cause du grand vent Sortez de ma tête, vieux marquis des villes Qui dans des maisons pluvieuses lisiez Virgile Dans des fauteuils à oreillettes Par des temps de vent Sors de ma tête, ma douce tristesse Et va-t'en vers le coteau fané, va-t'en Où va sur un air un peu Chateaubriand Le vent